Et je suis arrivé premier ! Bien sûr je n’ai aucun mérite puisque la compétition n’a pas encore commencé, mais tout de même ça fait plaisir de se dire ça ! Je me suis donc pris pour un cycliste professionnel et j’ai suivi le parcours du prochain tour d’Espagne qui aura lieu du 24 août au 15 septembre 2013.
Les préparatifs
Avant de commencer il a fallu que je prépare mon périple de la meilleure des façons : entre le matériel nécessaire, les directions à suivre, l’hébergement à prendre en compte, les repas à ne pas oublier, etc. Voici rapidement comment s’est déroulée ma préparation :
- Au niveau du matériel j’avais tout ce qu’il me fallait : mon vélo est dans un état impeccable et j’ai tous les outils nécessaires pour les réparations classiques, mais en version « light » pour ne pas être trop chargé à vélo
- J’ai préparé le trajet en suivant les indications du site de la Vuelta et grâce aux guides Lonely Planet
- Concernant l’hébergement, j’ai trouvé le meilleur rapport confort/prix sur un site qui fait de la location de vacances.
- Pour la nourriture, j’ai pris des sandwichs sur la route le midi et je prenais le temps de me poser dans un restaurant le soir.
Le parcours
C’est donc le parcours officiel de la Vuelta 2013 que j’ai décidé de suivre, vous pouvez le trouver ici. Comme c’est joliment indiqué dans le tableau, on alterne entre étapes de montagne et étapes sur le plat. L’avantage c’est que les distances sont relativement courtes mais aussi que je ne faisais la course avec personne, j’avais donc tout mon temps.
Je suis parti du Nord-Ouest du pays, en Galice puis j’ai suivi la route vers l’Andalousie, en passant tout de même par les Asturies avant de partir vers le Sud. Si vous regardez la carte du parcours d’un peu plus près, vous verrez qu’il y a plusieurs zones où aucune étape n’est programmée. Du coup comment j’ai fait ? Et bien j’ai tout de même fait ce trajet à vélo ! Bon je sais que je ne pourrai pas le cacher plus longtemps : je n’ai pas fait le parcours complet de la Vuelta, toute la partie Nord est passée à la trappe. Je n’ai pas non plus suivi le parcours à la lettre, j’en ai profité pour faire quelques détours et aller voir quelques coins sympas.
Mais il n’empêche que j’ai tout de même vu de beaux endroits pendant mon périple. Allez, je vous raconte !
Ce que j’ai vu
En partant de Galice, j’ai commencé par faire un tour à Sanxenxo, reconnue comme la capitale du tourisme galicien. J’ai pu y faire finalement très peu de chose : il y a beaucoup trop de monde, même si ce n’était que le début de la saison estivale. Je n’ai pas attendu plus longtemps et je suis remonté sur mon vélo pour prendre la route, direction le Nord et la région des Asturies.
Je suis passé par un haut lieu du Tour d’Espagne, bien que le parcours de cette année ne prévoit pas d’y passer, je ne pouvais pas le manquer. Il s’agit des lacs de Covadunga : deux lacs situés au sein du massif des Pics d’Europe. Il faut mériter d’arriver à leur hauteur mais dès que j’y étais, honnêtement je n’ai rien regretté ! Les lacs sont entourés de verdure, on se croirait presque en Irlande !
Direction le Sud pour la suite en passant par la communauté autonome d’Estrémadure avec un passage obligé pour ma part : Mérida. C’est sûrement la ville avec le plus de vestiges romains qu’il m’ait été donné de voir avec une maison très bien conservée, un théâtre, un cirque, un amphithéâtre malheureusement dans un état plus que passable, un temple, etc. Une petite visite du village de Trujillo également et mon tour historique était bouclé pour l’Estrémadure !
Petit à petit, je me rapproche de la fin de mon tour d’Espagne puisque me voilà déjà arrivé en Andalousie et plus précisément à proximité du parc national de Doñana. Proche de l’Atlantique et bordé par le Guadalquivir, c’est vraiment un mix étonnant de tous les types de paysages qui constitue ce parc : des dunes, des maquis, des marais, des plaines, etc. En plus de ça c’est un refuge pour bon nombre d’animaux. Sachant que je suis un peu un amoureux de la nature, j’ai passé un super moment dans ce coin.
Sauf qu’il y a un moment où il a bien fallu le quitter, ce coin ! C’est donc reparti pour pédaler, en direction de Madrid cette fois, pour terminer mon périple, ma « mini Vuelta ». Vous me croyez si je vous dis qu’il a fallu attendre ce moment-là pour que j’aie un problème ? C’est sur le retour vers Madrid que j’ai eu ma première crevaison ! Une fois arrivé à Madrid, direction la gare pour prendre le train et revenir en France.
Est-ce que je le referai ?
J’ai passé de supers moments mais honnêtement, je ne crois pas que je retenterai l’expérience ailleurs. Trois semaines à vélo c’est vraiment éprouvant. J’ai adoré le fait de me balader, de faire une sorte de road trip, mais je pense ne pas avoir profité totalement de tout ce que j’aurais pu voir.
Je referai sûrement une expérience de ce genre, mais il y a de fortes chances que ce soit à moto plutôt qu’en vélo, c’est bien moins fatiguant et on peut emmener un peu plus d’éléments de confort !
PS : vous vous attendiez à voir des paysages comme ceux que je vous montre ici en Espagne ?
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